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À Pretoria, la capitale sud-africaine, les résidents ont exprimé des réactions mitigées ce vendredi suite à la nouvelle de la libération sous condition de lancienne star paralympique Oscar Pistorius plus tôt dans la journée.
Nathalie Rolle

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À Pretoria, la capitale sud-africaine, les résidents ont exprimé des réactions mitigées ce vendredi suite à la nouvelle de la libération sous condition de l'ancienne star paralympique Oscar Pistorius plus tôt dans la journée.
Nathalie Rolley correspondante Internationale, Cnt live.
Pistorius, qui a purgé près de neuf ans pour le meurtre de sa petite amie Reeva Steenkamp en 2013, se trouverait, selon les informations, dans la résidence de son oncle après que les autorités l'aient discrètement transféré à un moment non divulgué pour éviter l'attention médiatique à la prison. 
Les habitants de Pretoria, où Pistorius résidera pendant sa libération conditionnelle, ont exprimé des points de vue divergents sur sa libération, certains estimant que le célèbre athlète double-amputé a purgé sa peine pour le crime. 
"La libération conditionnelle d'Oscar n'est pas une mauvaise chose. Personne n'est parfait. Il a commis une erreur, a purgé sa peine, et je pense qu'il est temps pour lui de retourner dans la communauté", a déclaré Thapelo Rakhoale, résident local.
"J'espère le revoir sur la piste un jour, courant à nouveau et étant l'un de mes favoris. Je sais qu'il a causé la mort de quelqu'un, mais nous ne connaissons pas ses intentions", a ajouté un autre résident. 
Le département sud-africain des Services correctionnels a annoncé la libération de Pistorius dans un bref communiqué vers 8h30, confirmant son statut de libéré conditionnel sans fournir de détails supplémentaires.
Âgé de 37 ans, Pistorius a purgé près de neuf ans de sa peine de 13 ans et cinq mois pour le meurtre de la mannequin et diplômée en droit Reeva Steenkamp le jour de la Saint-Valentin 2013.
Éligible à une libération anticipée après avoir purgé au moins la moitié de sa peine, Pistorius a été accordé la libération conditionnelle en novembre.
Le porte-parole du département des Services correctionnels, Singabakho Nxumalo, a déclaré que Pistorius avait été traité conformément au protocole : transféré du centre correctionnel d'Atteridgeville à Pretoria vers un bureau de libération conditionnelle avant d'être libéré auprès de sa famille. Nxumalo a refusé de divulguer l'heure et le lieu de la libération de Pistorius.

Pistorius sera soumis à des conditions strictes de libération conditionnelle jusqu'à la fin de sa peine en décembre 2029.
Nathalie Rolley correspondante Internationale, Cnt live.
Editorial: Inno.
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“Libération conditionnelle d’Oscar Pistorius : Réactions partagées à Pretoria”